Une histoire de 44 ans sans Dieu...
Aussi longtemps que je m'en rappelle, je me suis toujours senti à l'étroit, pas bienvenu sur terre, pas en sécurité, en bref, dans un monde qui ne tournait pas rond. Que ce soit dans ma famille, à l'école, à l'université ou dans le monde du travail et des adultes, les mêmes sentiments de malaise et de souffrance m'animaient. Derrière le masque social du sourire, il y a un énorme chagrin réprimé, caché par d'énormes peurs réprimées, cachées par d'énormes frustrations, insatisfactions, impatiences et colères...le tout scrupuleusement enfoui dans une déprime elle-même bien déguisée. Qu'il est lourd à porter ce pénible déguisement!
Il faut dire que j'ai appris très tôt, d'abord comme moyen inconscient de survie dans mon enfance et plus tard comme technique consciente de survie, la tactique de l'évitement: la répression de les émotions pénibles, douloureuses et effrayantes de mon enfance. Comment? Par tous les moyens possibles et imaginables: d'abord les sucreries, les gâteaux et le chocolat, puis la pratique intensive de nombreux sports, plus tard la masturbation, essayer de plaire aux filles, le sexe, les sorties, l'alcool, les drogues, les études, le beau diplôme, le travail acharné, le gros salaire, la belle voiture, le statut social me permettant de me payer des gadgets et des vacances etc. J'ai même essayé la maison, la relation durable avec une partenaire, le chien, les deux voitures, et puis créer une famille, le mariage et être papa. J'ai vraiment essayé de faire tout bien comme on m'avait appris pour éviter de ressentir ma terrible souffrance intérieure. Et j'ai fini par me noyer dans un océan d'addictions. Malgré toutes mes tentatives, je ne suis toujours pas heureux, du tout. Je déprime même totalement sous la surface. Il doit y avoir quelque chose en erreur dans le système. Ou c'est moi qui ai rien compris, ou c'est la société qui a un sacré problème...
Il est vrai que nous grandissons généralement dans un environnement familial, social et professionnel où les émotions douloureuses ne sont pas bien accueillies, où seuls le bonheur apparent, le succès et le sourire de façade sont socialement acceptables. Conséquence de la répression des émotions authentiques, la violence, la colère et la peur réprimés créent des maladies et engendrent des accidents et autres évènements douloureux, et donnent naissance à de la violence, des conflits et des guerres dans le monde. Et bien-sûr, il y la dépression à la clé, soit la répression absolue de toute émotion au point de ne plus rien ressentir du tout, et de sombrer dans le désespoir. Bien entendu, je n'y ai pas échappé. Du fait de toute cette répression des émotions depuis mon enfance, j'ai eu moi-même, déjà tout petit, mon lot de maladies. A 6 mois, j'ai dû être opéré des ganglions. J'avais aussi tellement de sécrétions nasales dans mes poumons et sinus que je n'arrivais pas à respirer et, avant d'atteindre un an, j'ai frôlé la mort à plusieurs reprises. Ensuite, j'ai attrapé toute la série classique de ce qui est appelé les 'maladies enfantines' (comme si elles étaient normales...), puis les allergies, l'asthme, l'appendicite, les grippes... J'avais presque tout le temps le nez qui coulait jusqu'à 25 ans, et des bronchites chroniques entre jusqu'à 28 ans. Vers 28 ans, tout cela s'est plus ou moins arrêté tout d'un coup, comme par surprise. Comme si corps avait renoncé à fore d'être ignoré. Mais derrière, la dépression a commencé à faire son oeuvre, à grandir lentement en moi pour atteindre ensuite son sommet juste avant mes 40 ans: je n'en pouvais plus de cette vie dépourvue de sens, où je m'évitais moi-même, et jouais un rôle qui n'était pas le mien.
Je traîne avec moi, comme beaucoup de gens sur terre, cette émotion que je ne suis pas valable, incapable, jamais assez bon pour faire quelque chose convenablement, soit un manque total d'estime de moi en tant qu'homme. Ces émotions réprimées sont à la base de la plupart de mes choix de vie passés, basés sur un besoin viscéral de prouver à tout le monde, y compris à moi-même, que je suis valable. Et la triste ironie de cela est, qu'à l'intérieur de moi je me sens toujours aussi nul, quoi que je fasse et réussisse dans ma vie. Un autre fardeau que je traîne est que je ne suis pas digne d'être embrassé, apprécié et aimé. Que je suis juste là pour survivre en satisfaisant les manques des femmes sur terre. Je ne vais pas trop m'attarder sur les conséquences dramatiques de ces traumas d'enfance sur mes relations avec femmes. Mais, honnêtement, c'est un vrai désastre, à tel point que je crois vraiment que je suis incapable d'aimer, et d'être aimé. J'ai accumulé une telle quantité de frustrations et de colère envers ma mère d'abord, puis envers toutes les femmes dépendantes de moi et voulant me changer, qu'aussitôt que je perçois une attente, ou que mon addiction à me sentir aimé n'est pas assouvie, ou que je suis mal traité parce que je ne nourris pas l'addiction d'une femme, je me mets en colère. Par manque d'humilité. Cette réaction répétitive et destructrice, presque automatique, est causée par mon choix d'éviter de ressentir ma terreur, et de ressentir ma douleur, au risque de m'écrouler honteusement de chagrin et d'être à nouveau jugé et humilié. Et comme je ne me sens pas du tout aimé, je ne cesse de m'engager dans des relations non aimantes, où je n'aime pas et je ne me sens pas accepté et aimé tel que je suis, ce qui confirme et conforte davantage ma croyance erronée de base. Je recherche en fait dans ma partenaire la mère que je n'ai jamais eue, une mère qui m'accepterait, m'aimerait et prendrait soin de moi, sans vouloir me changer. Tant que je n'ai pas ressenti et guéri ces blessures, à quoi bon entrer dans une nouvelle relation? Car bien entendu, je ne peux pas aimer tant que j'ai cette attente envers les femmes. Et personne ne peut m'aimer vraiment tant que je cache mes émotions et que ne suis donc pas moi-même. Au mieux, on peut aimer ma façade, mais pas le moi blessé authentique, et encore moins le vrai moi tel que j'ai été créé. Et voilà le résultat de 40 années de répression de mes blessures d'enfance et de mes émotions: un vrai chaos relationnel.
J'ai ressenti le désir de changer le monde vers mes 34 ans. Changer le monde terrible de l'entreprise d'abord. Pour cela, je m'intéresse à la psychologie, aux relations humaines, à la gestion des 'ressources humaines' et entreprend des études pour finalement devenir coach professionnel d'entreprise à 37 ans. Et puis, je veux tout changer car le monde est en train d'être complètement détruit si on ne fait rien. Les systèmes social, environnemental, économique, éducationnel etc...doivent changer pour que ce monde devienne une place où il fait bon vivre pour nos enfants, pour les futures générations. Après 3 ans de tentatives vaines et infructueuses, je suis épuisé à force de tenter de changer les autres sur lesquels je n'ai absolument aucun contrôle. Je me rends enfin compte que le vrai problème, c'est moi. Cela ne marche pas d'essayer de changer les autres pour changer le monde. Il faut que je commence par moi-même, que j'essaye d'arrêter la guerre dans mon monde intérieur qui est, à peu près, aussi misérable que celle du monde extérieur. Et peut-être que si je deviens plus heureux, épanoui et aimant, cela finira par inspirer d'autres personnes à changer? "Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde" disait Gandhi. Et si j'essayais plutôt cela?
Donc, à 40 ans, alors que j'ai une relation stable depuis 8 ans, je vis dans une maison charmante avec un beau jardin, j'ai un chien, de l'argent, et tout ce que je veux, mais voilà, le problème est que cela ne me rend pas heureux. Je déprime complètement. Je n'en peux plus de ma vie vide de sens. Au point où je n'arrive plus à me lever le matin pour aller au travail. Et quand je suis au travail - à cette époque, je conseille de nombreux chefs d'entreprise - je me fais mettre régulièrement à la porte. J'étais devenu une vraie catastrophe professionnelle dans une activité où j'excellais à peine un an plus tôt. Un changement majeur s'imposait donc dans ma vie ou j'allais droit à la mort. En fait, j'avais seulement 40 ans et j'étais déjà un mort vivant.
A ce moment, je choisis de démissionner de mon travail, juste quelques jours avant mon anniversaire, en août 2007. Et je commence à m'engager sur un nouveau chemin inconnu, celui de suivre chacun des désirs de mon cœur. Je suis déterminé. Je veux me chercher, plutôt me trouver, me changer, devenir plus heureux et améliorer ma vie. Je parcours alors le monde à la recherche de moi-même. J'expérimente la spiritualité du monde, les pratiques chamaniques des celtes, amérindiens, incas et d'autres peuples d'Amérique du Sud. Je découvre la communication avec le monde invisible, apprends la géobiologie, deviens instructeur de tai-chi, thérapeute énergéticien (fréquences de brillance, Kontiki et reiki). Je suis des enseignement de traditions tantrique, bouddhiste, christique, égyptienne et sur les maîtres ascensionnés. Et puis, j'enseigne des ateliers spirituels visant à réveiller le fémimin intérieur et la flamme divine en soi. Je pratique aussi le yoga et la méditation de façon intensive, jusqu'à même faire l'expérience d'états d'illumination. Je consulte des médiums, je rencontre des sages, des maîtres, des enseignants de par le monde. Le résultat? J'ai le sentiment d'être plus heureux, d'avoir avancé, de faire ce que je désire. J'ai 43 ans et je veux me persuader que cela a fonctionné, que grâce à mes pratiques spirituelles intensives, j'ai élevé mon énergie vibratoire et que je suis devenu plus aimant, plus évolué, à tel point que je vais bientôt connaître l'éveil, l'ultime phase possible de notre évolution. Je me sens une meilleure personne pour avoir aidé des centaines de personnes en tant que thérapeute et enseignant.
Et pourtant, et je préfère l'ignorer encore à cette époque, j'ai encore à l'intérieur de moi des montagnes d'émotions réprimées que j'ai bien trop peur de ressentir. En vérité, la seule chose qui a vraiment changé pour moi en 4 ans d'expériences spirituelles, c'est que je me sens un peu plus en sécurité sur terre, plus présent dans mon corps. Et c'est grâce à certaines pratiques de libération émotionnelle telles "amanae" et les massages de tissus profonds au cours desquelles j'ai ressenti ma douleur et pleuré comme un bébé. Mais le reste du changement en moi n'est qu'un leurre. Le monde spirituel 'new age' que j'avais découvert n'était en fait qu'une autre forme, un autre produit de la même maladie sociétale, la peur, notre propre résistance à changer en profondeur. En réalité, j'y ai récolté surtout des expériences et des sensations agréables pour me sentir mieux, pour avoir l'impression d'être quelqu'un de bien. Or, il y a littéralement des millions de voies, techniques et enseignement spirituels dans le monde, mais il n'y en a, à ma connaissance, aucune qui crée de vrais changements durables et profonds chez les gens. Pourquoi cela ne fonctionne pas? Je n'en ai aucune idée à cette époque, et honnêtement, je préfère ne pas le savoir. Car ce serait un nouveau constat d'échec de reconnaître que j'ai atteint un nouveau cul de sac dans ma recherche de la guérison et du bonheur.
C'est alors que....grâce à Padma, mon professeur de l'époque, je découvre en mai 2011 une vidéo d'AJ Miller sur YouTube à propos des "secrets de l'univers". Avec clarté, simplicité, honnêteté, patience et une humilité touchante, cette homme décrit les secrets du fonctionnement de notre univers: qu'est-ce que l'âme?, comment est-elle créée?, qui est Dieu?, comment se passe l'incarnation?, la vérité sur la réincarnation?, que se passe-t-il après la mort?, comment est organisé le monde spirituel?, que sont les âmes jumelles?, comment se développer en amour?, comment l'amour de Dieu transforme notre âme en une âme divine? et encore bien plus de choses. Incroyable! Autant de sujets qui, en 4 heures, répondaient à pratiquement toutes les questions que je me suis jamais posées par rapport à qui nous étions vraiment et pourquoi nous étions ici. Vous savez les questions 'colles' que les enfants posent à leur parents et auxquelles ils reçoivent souvent des réponses du type: "tais-toi et mange ta soupe." Et bien, lui, il y répondait. Et en plus, avec des réponses simples, sensées et logiques. Pratiquement toutes les questions métaphysiques restées vagues et inexpliquées durant toute ma vie, malgré toutes mes recherches et tous les enseignements que j'avais suivis pendant 4 ans en voyageant à travers le monde, trouvaient enfin une réponse. C'était comme assister à un miracle: le puzzle de ma vie prenait forme en un instant devant mes yeux, avec toutes les pièces s'imbriquant parfaitement les unes avec les autres.
Et bien que cette homme affirmait être Jésus, cela ne me choquait même pas, cela m'intriguait et excitait plutôt ma curiosité. Car je n'avais jamais rencontré quelqu'un sur terre exprimant autant d'amour et de vérités avec autant de patience et d'humilité. Et à ce moment, je pouvais facilement imaginer que si Jésus devait un jour revenir sur terre, cela faisait sens qu'il ressemblerait à AJ Miller: un simple homme et un homme simple, pas différent de vous et moi, encore imparfait pour nous démontrer que chacun de nous pouvait parcourir le même chemin vers Dieu, enseignant des vérités sur Dieu et l'univers enseignées nulle part ailleurs sur terre, démontrant une grande générosité, simplicité, humilité et un énorme désir d'aider les gens, donnant son temps gratuitement pour partager tout ce qu'il apprenait sans rien garder pour lui, et démontrant aussi tout ce qu'il enseignait dans sa manière de vivre et dans toutes ses relations.
Mais la plus importante découverte de ma vie...ce n'était pas Jésus, c'était que Dieu existait et qu'on pouvait même développer une relation personnelle avec Lui et recevoir Son amour. Et que cet amour de Dieu, l'amour Divin, était une émotion (en fait des particules de matière, mais d'une matière différente que la science n'a pas encore découvert) qui avait une nature et une substance différente de l'amour que les hommes ont dans leur cœur, l'amour naturel. Et que l'amour Divin, quand il entrait dans notre âme, avait le pouvoir de la transformer progressivement en une nouvelle âme, de substance semblable à l'âme de Dieu (et donc plus seulement à l'imâge de Dieu), une âme Divine qui contenait de nombreuses qualités propres à la nature de Dieu: amour, vérité, humilité, puissance, sagesse, intelligence, joie, créativité etc. Et que Dieu nous aidait en permence, grâce à toutes ses lois aimantes, à enlever la cause de toutes nos douleurs dans notre âme. J'apprenais aussi que personne n'était condamné à garder ses émotions douloureuses en son âme, que Dieu aimait tout le monde de la même façon, et que donc, même le plus vil des criminels souffrant en enfer pouvait grandir en amour et devenir bon et heureux. De plus, l'amour Divin était disponible en permanence et en abondance infinie pour tout le monde, sans distinction d'âge, de sexe, de race, d'éducation, de religion, d'intelligence ou de condition d'âme. Et encore plus incroyablement beau, Dieu nous transmettait tout ce qu'Il savait sur nous et sur l'univers en même temps qu'Il nous transmettait Son amour. En d'autres mots, que l'amour et la vérité divine étaient totalement connectés à tel point que l'un ne venait jamais sans l'autre. Si j'étais un père et que j'aimais vraiment tous mes enfants, je voudrais aussi leur communiquer tout l'amour que j'ai pour eux et tout ce que je sais pour leur plus grand bonheur. Bref, tout cela me semblait vraiment simple, aimant et juste. Pour moi, cela faisait sens que si Dieu existait, alors, tout ce qu'AJ Miller présentait, notamment la manière par laquelle Dieu entrait en relation avec Ses enfants, ressemblait à la marque de fabrique du Divin: un amour énorme, infiniment plus grand que n'importe quelle personne, maître, sage ou enseignant que j'ai pu rencontré sur la planète.
Or, on m'avait appris dans ma famille qu'il n'y avait pas de Dieu, et aussi de me méfier des dogmes religieux qui limitaient notre liberté de pensée. Mais ce Dieu que Jésus décrivait n'était pas un Dieu colérique, impatient et punissant comme le décrivent beaucoup de religions. Il était simplement notre Parent, le Créateur de notre âme, et le Créateur de l'univers et de toutes ses lois. Après tout, comment pouvais-je être certains qu'Il n'existait pas si je n'en faisais pas l'expérience par moi-même? Donc, j'ai décidé de tenter l'expérience de demander à recevoir l'amour de Dieu. Et cette fois, j'étais même encouragé à ressentir ma douleur, à me permettre d'exprimer mon chagrin en pleurant comme tous les bébés le font tout naturellement. Et si je l'évitais et que je réprimais mes émotions, je ne pouvais pas entrer en relation avec Lui car je bloquais la communication, le transfert d'émotions d'âme à Âme. Et si je ne désirais pas connaître la vérité sur moi telle que Dieu la voyait, je bloquais aussi la communication. Donc, je devais apprendre à ouvrir mon cœur, à désirer recevoir la vérité Divine et à désirer devenir humble, c'est-à-dire à ressentir tout le temps toutes mes émotions, qu'elles soient agréables ou douloureuses. Juste le contraire de ce qu'on m'avait appris toute ma vie! En somme, on m'encourageait à redevenir émotionnel comme un bébé. Un sacré défi pour moi! Ceci dit, j'avais enfin découvert ce que j'avais cherché toute ma vie: une voie pour sortir de la douleur. Il était, en effet, possible de me libérer de toute la douleur et souffrance en moi à tout jamais, et de devenir heureux, paisible, joyeux, jeune, en parfaite santé pour l'éternité... Et en plus, c'était très simple, en fait tellement simple que même un enfant pouvait le faire, juste désirer recevoir l'amour de Dieu dans son âme.
Et c'est à ce moment que j'ai compris pourquoi tout ce que j'avais pratiqué jusqu'à ce moment sur mon chemin spirituel ne fonctionnait pas de manière durable: car ces pratiques n'adressaient pas les causes émotionnelles de la souffrance qui sont dans notre âme, mais traitaient seulement de leurs effets sur les corps physique et spirituel (aura). Et aussi que la véritable spiritualité n'était pas religieuse, occulte ou métaphysique. Elle était celle qui nous faisait grandir en amour et en bonheur : elle nous transformait de l'intérieur, ouvrait notre cœur à aimer davantage, soi-même, tout le monde y compris nos ennemis, toutes les créatures de l'univers et notre environnement. Et que cette transformation se ressentait dans le cœur et se voyait car elle se manifestait de manière pratique, concrète et émotionnelle (et non pas métaphysique, artificielle et intellectuelle) dans nos intentions, pensées, désirs, paroles, actions et interactions avec chaque personne dans notre vie quotidienne. Elle nous permettait de changer en profondeur, et de manière durable, sans besoin de faire des efforts continus pour garder le contrôle mental de nos pensées et de nos actes, sans besoin de techniques, d'outils ou de pratiques particulières (méditation, yoga, cérémonies etc), mais simplement par la réception de l'Amour venant de Dieu qui nous transformait à l'intérieur de notre âme de manière éternelle. Autrement dit, l'Amour que nous recevions de Dieu ne nous quitterait plus jamais, quoi que nous faisions. N'est-ce pas incroyablement beau?
Je crois vraiment que c'est la plus grande découverte et la plus grande expérience qu'un humain puisse faire: demander et recevoir de l'Amour Divin en son âme. Et c'est pour cela que j'en suis tellement passionné, à un tel point je ressens le désir de donner de mon temps pour partager cette bonne nouvelle et aider tous ceux qui le souhaitent dans leur progression.
Aujourd'hui, même si je suis encore loin d'avoir fini de ressentir toute ma souffrance intérieure dont je suis encore en train de découvrir l'étendue, même lorsque je me sens pas aimé et tout seul au monde, je sais maintenant qu'il y a au moins une Personne m'aime inconditionnellement et tout le temps. Et que grâce à Elle, je grandis en amour à une vitesse qui dépend uniquement de moi, de mon désir d'amour, de vérité et d'humilité. Et je découvre en même temps qui je suis et qui est Dieu. Je me découvre progressivement, ressentant de plus en plus les vrais désirs de mon cœur à mesure que la douleur et la souffrance sortent progressivement de mon âme, augmentant ainsi ma joie et mon bonheur pour l'éternité. Et je vois aussi l'effet que l'amour de Dieu a sur mes amis tout autour de moi, dont certains changent de manière évidente en démontrant de plus en plus d'amour et d'humilité dans leur vie.
Maintenant, personne n'est obligé à me croire. Je crois même qu'il serait plus sage de ne pas me croire, et de tenter plutôt soi-même l'expérience. Car c'est la seule manière de vérifier si c'est réel. Dans les Messages de James Padgett(1), un esprit en grande souffrance (2), exprime: "s'il y a un Dieu, et si ce Dieu a de l'amour pour moi, et est prêt à remplir mon âme avec cet amour et à me rendre heureux et rempli de lumière, et si le fait de recevoir cet amour ou pas dépend de ma volonté, alors si tout cela est vrai, je veux que Dieu me donne cet amour de toutes mes forces et avec tout mon désir."
Dieu est infiniment patient et n'attend rien de nous. Il désire simplement nous donner à chaque instant le cadeau de Son Amour, et adorerait aussi, en tant que Parent, recevoir le cadeau d'amour de Ses enfants. Or, Dieu nous a donné le libre arbitre, et donc, et ceci est fondamental à comprendre, pour recevoir Son amour, nous devons Lui exprimer un désir sincère de notre cœur de le recevoir. Moi, j'ai mis 44 ans pour découvrir cela. Une histoire de 44 ans sans Dieu..., aujourd'hui, cela m'apparaît comme une éternité dans la souffrance (2).
Et vous, combien de temps allez vous attendre avant d'en faire l'expérience?
Je vous embrasse, Pierre
(1) "Le Véritable Evangile révélé à nouveau par Jésus" : messages provenant de Jésus, de ses amis et d'autres esprits canalisés par James E. Padgett entre 1914 et 1918.
(2) Il vaut mieux beaucoup découvrir et développer une relation avec Dieu de notre vivant, car notre expérience de la mort et de la vie dans le monde spirituel deviendront beaucoup plus agréables. Or, l'immense majorité d'entre nous passe dans le monde spirituel dans une condition d'amour beaucoup plus mauvaise que nous voulons généralement le reconnaître, la plupart du temps dans une localisation du monde spirituel appelée les 'enfers' (le monde spirituel est constitué de multiples univers parallèles où passent les morts. Il y en a 36 pour le moment mais la science en a découvert qu'une douzaine je crois). Certains esprits (hommes décédés) se trouvent coincés là, dans une souffrance intense depuis parfois plus 100.000 ans, et ils n'ont toujours pas découvert les secrets de l'univers par lesquels ils pourraient grandir en amour et passer dans des lieux plus beaux et agréables du monde spirituel. D'autres sont dans de plus beaux univers et sont déjà très heureux où ils se trouvent, à ce point qu'ils croient qu'il n'y a rien d'autre de mieux dans le monde spirituel. Or, à cause de leur croyance, ils stagnent et leur âme n'a plus grandi en amour et en joie depuis parfois des milliers d'années, simplement parce qu'ils n'ont pas encore désiré avoir une relation personnelle avec Dieu.