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Vraiment Vrai
25 février 2013

Bon comme une mangue...

Vous ne savez sans doute pas, probablement parce que personne ne m'a jamais posé la question, mais une des raisons pour lesquelles je souhaite retourner en Australie est que c'est un climat subtropical, et que je suis non seulement un fan des fruits tropicaux, mais en plus, mon régime alimentaire est constitué à 85% de fruits frais. Mon amour pour les fruits tropicaux est tel que que je désire vivre dans un pays ou grandissent ces fruits et où je peux les manger frais, mais je désire aussi cultiver et distribuer des arbres fruitiers.

DSCF0096Ces arbres fruitiers sont une des mes manières favorites - avec les oiseaux - pour me connecter à la bonté et l'immense générosité de Dieu. Comment un être peut-il concevoir un système vivant tellement beau et complexe, qui vit parfois des centaines, voir des milliers d'années (voir les arbres Kauri en Nouvelle-Zélande), qui nous procure notre carburant essentiel pour vivre, l'oxygène, de quoi nous chauffer, de quoi construire un abri voir une maison, et qui offre abondance de nourriture aux hommes, aux animaux, aux oiseaux? Imaginez la générosité de certains manguiers dont un seul arbre porte parfois des milliers et des milliers fruits... Alors, si vous croyez que c'est le résultat du hazard, et bien ce hazard il est bien plus généreux, aimant, bon et intelligent que nous les hommes. Cela ne fait en tout cas pas beaucoup de sens logique pour moi.

Quoi qu'il en soit, je suis en Nouvelle Zélande pour le moment, et ce qui me manque terriblement, ce sont les mangues australiennes. Car la saison a commencé en janvier. Heureusement, j'ai découvert un petit épicier indien à Katikati qui fait venir des mangues du Pérou à un prix abordable. Ici, les grosses mangues australiennes valent 7,5 $ pièce alors qu'en Australie, je m'alimente avec une caisse de 20 mangues pour 10$ (voir photo). Bref, ce midi, je me réjouis de mon lunch favori, trois magnifiques petites mangues bien mures. J'en mange deux, et je ressens un appel pour manger la troisième...Et bien, ô surprise, elle est pourrie. Ah quelle déception...Et vous savez quelles ont été mes pensées à ce moment? Quelles seraient les vôtres? "C'est pas possible, je vais la rapporter et demander qu'il me la change!." J'ai cette erreur en mon âme. Je le sais. Mai en même temps que la déception de l'instant, j'ai directement pensé que cela reflétait bien mon âme. J'ai choisi avec soin cette mangue, ou plutôt mon âme l'a choisie pour me refléter les erreurs de ma condition d'âme. Elle m'a dit: "tu as 1 chose en erreur sur 3 en ton âme en cet instant". C'est comme cela que Dieu peut me parler, ou que je l'interprête en tout cas. Car j'y suis tellement sensible et il connaît mon amour pour les mangues. Mais moi j'ai pensé: "ben, ça alors, cela veut dire qu'il y a tout cela de bon, 2/3. Moi qui croyais qu'il y avait que de la merde dans mon âme..." Et je ressens de la gratitude pour l'épicier.

Demain, j'irais lui acheter de nouvelles mangues chez mon petit indien, comme d'habitude. Je lui dirai peut-être (mais pas sûr) qu'une était pourrie (je l'ai fait la dernière fois) mais sans rien attendre en retour de sa part. Je sais que s'il m'en donne une gratuite, il perdra cet argent. Et je ne veux pas cela pour mon frère. Je veux le remercier d'avoir contribuer à ce message précieux que mon âme à créé. Cela fait mal, mais en même temps, c'est bon comme une mangue.

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Commentaires
P
Chère Marie (serait-ce Marie-Christine?),<br /> <br /> <br /> <br /> Ce qu'il y a de difficile par rapport à nos peurs, c'est qu'elle paraissent tellement réelles qu'elles nous paralysent. Mais quand on ose y faire face, avec humilité comme tu dis, on se rend compte la plupart du temps qu'elles n'étaient pas réelles. Jésus/AJ Miller les appellent des "fausses attentes apparaissant réelles". Elles sont issues d'expériences traumatiques, le plus souvent dans notre enfance, et nous les transportons avec nous comme si elles étaient réelles aujourd'hui. Elles nous enferment dans notre prison. Parce que nous choisissons de rester dans nos peurs, nous faisons le choix d'honorer nos peurs plus que l'amour, plus que Dieu. Nos peurs deviennent notre Dieu, ce qui guide nos vies. Nous cherchons par tous les moyens à vivre pour éviter de les ressentir, c'est-à--dire, nous vivons "dans nos peurs". Cet état caractéristique dans lequel la plupart des gens de la planète vivent nous expose à la manipulation émotionnelle de la part des autres et aussi des esprits. Par ex: quand nous avons peurs de la colères, nous sommes manipulables par quelqu'un en colère. Quand nous avons peur de la violence et de la mort, nous recherchons la sécurité en dehors de nous (salaire, assurances, systèmes d'alarme, partenaire qui nous fait sentir en sécurité...) le plus souvent, au détriment de l'amour pour nous et pour les autres. <br /> <br /> <br /> <br /> Concernant nous connaître vraiment tel que Dieu nous voit, cela requiert en effet, entre autres choses, le courage de faire face à toutes nos peurs. Et si l'on choisit en plus de recevoir l'Amour Divin de Dieu en notre âme, cela va beaucoup plus vite et c'est beaucoup plus simple que d'essayer de se découvrir tout seul, par soi-même. Car on reçoit en même temps que Son Amour, la Vérité (ces deux qualités de Dieu sont indissociables) sur soi-même et aussi sur Dieu, et même sur tout ce qu'on désire savoir à propos de l'univers. Mais souvent, nous avons cette impression que ce processus de découverte de soi ne finira jamais, qu'on n'arrivera jamais à ce connaître totalement. Mais c'est juste une autre émotion en erreur. Car en vérité, notre âme (notre vrai moi où sont stockées toutes ces émotions (y compris celles réprimées), et que certains appellent notre 'inconscient') est comme un récipient qui a une dimension finie, limitée. Elle ne peut pas grandir au-delà de la dimension qu'elle avait à l'origine quand elle a été créée. Cela signifie que nous avons une quantité finie, limitée d'émotions, désirs, passions, croyances, mémoires, aspirations, inspirations... dans notre âme. Donc, nous arriverons forcément à un moment à expérimenter tout ce qu'il y a dedans. Et si nous sommes désireux de suivre ce processus avec l'aide de Dieu et en engageant un processus de repentance et de pardon (une des Lois d'Amour les plus élevées de l'univers), il peut même se faire très rapidement, en quelques mois voir quelques années. Et l'autre grand avantage si nous choisissons d'engager Dieu et de recevoir Son Amour, est que cette substance peut transformer notre âme en une âme infinie, qui acquiert la substance de l'âme de Dieu, et qui peut donc grandir en amour, joie, sagesse, puissance, intelligence etc... de manière éternelle. Et comme tu l'exprimes, il y a cette graine du désir de croissance infinie qui a été plantée dans notre âme. Mais cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas se connaître complètement tel qu'on est aujourd'hui si on en a un grand désir. Telle est mon sentiment en ce moment et c'est une belle perspective, n'est-ce pas?<br /> <br /> <br /> <br /> Avec amour, Pierre
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M
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> Nous nous sommes rencontrés par 2 fois alors que tu animais 2 ateliers avec Araya sur la sagesse de la grotte 1 et shakti dans l'Aude en 2011 ainsi que pour des transmissions de masse.<br /> <br /> Je te remercie de créer ce blog, je trouve cela courageux. Ce chemin choisi est implacable et nous met face à ce que l'on est dans tous les aspects de notre être. Acquérir cette confiance dans le Divin est très difficile même lorsque l'appel intérieur est fort. Lâcher tous les contrôles que l'on met en place n'est pas aisé, il relève parfois de mécanismes tellement inconscients qu'il faut parfois ^être confronté plusieurs fois à une même situation por comprendre les processus que l'on met en œuvre pour se protéger et qui nous mènent à l'erreur. On est tellement dans la fusion avec ce mécanisme qu'on ne le voit même pas et par la répétition de cette attitude erronée on peut enfin se dissocier et comprendre réellement ce qui se passe en étant spectateur de soi et pouvoir agir et trouver le chemin de la vérité, pas à pas, peu à peu. Essayer de dépasser ses peurs qui sont parfois tellement ancrées et générer des mécanismes de défenses si forts. Elles nous montrent à quel point nous sommes impuissants et dans cet état de quasi paralysie, le seul moyen d'avancer est d'être humble et de s'abandonner malgré toute la peur que cela peut induire. J'apprends à découvrir l'humilité, que l'on peut percevoir de manière évidente dans certains domaines, mais pour d'autres, il faut vraiment être confronté à l'impuissance pour s'apercevoir de son indispensable utilité si l'on veut vraiment accepter de se voir tel que l'on est. Et ce n'est pas toujours flatteur pour notre petit ego, pour ce que l'on est vraiment par rapport à ce que l'on aimerait être. Finalement, peut-on réellement savoir qui l'on est vraiment et qui on sera? Je ne le crois pas. Peut-être un jour, si cette quête se termine un jour et là encore je ne sais pas si elle se terminera un jour, puisque ce à quoi j'aspire se nomme l'infini...<br /> <br /> Merci.<br /> <br /> Marie
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P
Bonjour Amina,<br /> <br /> <br /> <br /> En effet, j'ai appris qu'une des qualités les plus importantes sur le chemin vers soi même est celle de l'auto introspection: de faire face à soi même avec honnêteté, y compris et surtout tout ce qui est moche, qu'on n'aime pas et réprime en nous. Car on ne peut pas évoluer tant qu'on reste dans le déni de s'accepter tel que l'on est vraiment, tel que Dieu nous voit, et pas tel que nous nous voyons ou aimerions que les autres nous voient (derrière notre masque). Une fois qu'on se voit tel qu'on est réellement, alors seulement on peut commencer à vraiment et rapidement changer et grandir en amour. Hélas, la plupart d'entre-nous sur terre font le contraire et recherchent des petites doses de joie ('fix' comme des drogués) pour survivre. On se satisfait de la nourriture, du sport, de la boisson, du sexe, d'expériences spirituelles agréables, de méditation, et de toute sortes de choses, mais on ne change pas vraiment, et en conséquence, nous ne sommes pas plus heureux dans notre vie.
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A
voilà un exemple clair qui aide à comprendre l'importance de vivre conscient des pensées qui nous habitent 24/24 et ses pensées sont le miroir de l'âme...<br /> <br /> merci
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